Revue du Lyonnais » série 4 - n°4 ( 1877 ) » pp.454

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qui atteignaient, vous l'avez compris, un de nos buts
essentiels.
    Cependant nous eûmes la satisfaction de rencontrer
des sympathies bien précieuses à Lyon et surtout à Paris,
de la part des fabricants de machines à coudre et auprès
de divers syndicats ou associations ouvrières ; nous les
en remercions ici, ainsi que tous ceux qui, comme vous,
y ont contribué à plusieurs reprises.
    Quelques listes bien modestes de souscriptions, furent
publiées au fur et à mesure des versements, dans les
journaux de Lyon, et à la fin de ce rapport vous trouverez
le résumé complet de l'emploi de l'argent qui nous a été
confié.
    Cependant ces faibles ressurces nous permirent de
faire tirer à plusieurs milliers d'exemplaires la brochure
de M. Meyssin, c'est-à-dire la vie de Thimonnier, et de
l'envoyer à une grande partie des journaux de Paris et
de la province.
    Bon nombre de journalistes en rendirent compte,
firent valoir les droits de notre inventeur. Sa renommée
 s'étendait chaque jour sur tous les points de l'Europe.
    Pendant ce temps, l'Exposition de Lyon touchait à son
terme, et le jury chargé de l'examen des machines à
coudre avait, dans son rapport, inséré les lignes sui-
vantes :

    « La Société des Sciences industrielles de Lyon a
«   ajouté à l'intérêt offert déjà par cette belle galerie, en
«   exposant les machines inventées par Thimonnier. Ces
«   premiers appareils, qui devaient jouer un rôle si impor-
«   tant dans l'industrie de la couture, appartiennent à
«   l'histoire du travail et seraient mieux placés dans la
«   section de l'enseignement. Néanmoins, le jury se féli-