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                           CLAUDE MERMET                          431

    « En 1472, un Antoine Mermet était notaire à Lomp-
 nes, au-dessus de Saint-Rarabert.
    « En 1481, un troisième Jean Mermet est cité comme
 témoin dans un testament dicté à Cerdon.
    « En 1551, un quatrième Jean Mermet était notaire à
 Montanges.
    Il n'est pas étonnant que le sujet de la présente notice
 fût notaire à son tour.
    « Enân, en 1605, un Louis Mermet était châtelain des
montagnes de Nantua. »
   Aujourd'hui, des Mermet existent à Cerdon, Poncin et
Pont-d'Ain ; ils appartiennent à la moyenne bourgeoisie
ou sont cultivateurs.
   Claude Mermet naquit àSaint-Rambert, un peu avant
1550, au milieu des querelles religieuses qui déchiraient
la France et dont la Savoie ne fut pas préservée. A peine
en âge d'étudier, il fut mis au collège de sa ville natale,
bonne institution où il se fit bientôt remarquer entre
tous, par son intelligence vive, enjouée, railleuse, où la
gaîté gauloise et la gaasserie bugiste s'alliaient large-
ment à une instruction solide, à la délicatesse du goût
et à la finesse de l'esprit (1).




   (1) Il avait quinze ans à peu près, quand survint à Saint-Rambert
un événement terrible qui dut le glacer de frayeur, ainsi que tous ses
compatriotes, et qui se trouve consigné dans une plaquette exces-
sivement rare, que nous possédons, et qui est intitulée : Mesmorable
discours desfoudres, tempestes, tonnerres, tourbillons de vens, trem-
blements de terre, innondations d'eaux, advenues en dieers endroits
du Royaume, depuis l'an 1550, jusqu'à présent. A Paris, par Pierre
Mesmer, demeurant rue d'Arras, 1587. A la fin : Pour Michel Buffet,
demourant près le collège de Lysieus. Petit in-8.
  Mon naïf auteur le relate ainsi :
  « 1564. Le tonnerre ayant rompu le clocher de S. Rambert en Sa-