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SUR LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR M. CIIEVRIER 333 M. Jules Chevrier, qui aspire aujourd'hui à être aussi des vôtres, et dont les travaux lui ont valu un si juste renom dans le monde savant et artistique. M. Chevrier était, alors, à la tète de l'une de ces grandes maisons de commerce qui, p_ar leur loyauté et leur pro- bité traditionnelle, comme par la haute intelligence de leurs chefs, ont su se faire une si juste réputation dans notre province et conquérir une grande fortune. M. Jules Chevrier joignait aussi à l'avantage d'une position opulente celui d'un goût inné pour l'art, dans la plus belle acception du mot, et d'une véritable passion pour l'archéologie. Chez lui, le négociant n'excluait pas l'artiste et le savant. — Quand il voyageait pour les affaires de sa grande mai- son, il avait dans sa poche deux calepins ; sur l'un il inscrivait ses affaires ; l'autre était rempli des plus beaux croquis faits cà et là , partout où son négoce l'appelait. Que, de fois nel'ai-je pas vu, au retour de ces tournées d'affaires, sortir de sa malle, avec les échantillons de ses commandes, les plus ravissants objets d'art glanés de cà et de là et qui forment, aujourd'hui, le splendide cabinet dont je vous parlerai plus loin. La Société d'histoire et d'archéologie de Chalon eut donc la bonne fortune de compter dans ses rangs, dans la per- sonne de M. Jules Chevrier, un membre dont le talent si varié ne put que, dès sa fondation, lui valoir un juste re- 12 M. L'abbé Dorey. 13 M. L'abbé Gaudillère. 14 M. de Lagenardière. Î$ M. Charles de Maizières. 16 M. Des Marches. 17 M. Eugène Millard. 18 M. L'abbé Pequeuguot. 19 M. L'abbé Souaillard.