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S?7â L'OCTROI DE LYON prix de vente se maintiennent à un taux élevé, et le chapitre fourrages donne des résultats qui sont satis- faisants ou qui laissent à désirer. Notre intention n'est pas de discuter ici, en les ex- pliquant, les raisons qui produisent les variations de hausse ou de baisse sur les produits de l'octroi ; nous ne voulons pas non plus nous arrêter à démontrer que ces produits mêmes sont l'échelle thermométrique certaine du bien-être ou de la gêne du pays, de l'abondance ou de la disette des récoltes , de la crainte ou de la connà nce que l'on peut avoir dans les solutions d'éventualités poli- tiques toujours redoutées par le commerce et la finance ; nous entendons rester dans le cadre que nous nous sommes tracé en commençant ce travail, et nous nous bornerons à ajouter, sans commentaire, quelques chif- fres à ceux que nous avons déjà donnés. En 1876, les travaux de construction ont nécessité, a Lyon, l'emploi de : 6,467,038 kilog. de chaux pulvérisée. 3,549,296 — de ciments. 4,819,245 — de plâtre en poudre. 61,680 mètres cubes de pierres, briques, moellons, etc. 76,969 — de bois et de 17,728,444 kilog. de fer , fonte , cuivre , bronze, zinc, etc. On a brûlé à Lyon : 163,268 stères de bois, racines, éclats, fagots. 15,053 mètres cubes de charbons de bois. 301,858 — de houille. 23,319 — de coke, et 443,471 kilog. de bougies ou chandelles.