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248                       LE RHÔNE

d'être connu (1) ; l'illustre naturaliste n'en fait du moins
aucune mention, que je sache.
                   SCYTHIE ET GERMANIE

  1° Scyth.' RHODÉ, le Rhodé, fleuve qui coulait au nord
de l'embouchure de l'Ister (2).
  2° Germ. ou Slav. POYA«» (Marc. d'Héracl.), POYBÔV
(Ptolém.), HPIAKVÔS (Hérodot.), le Rodône, Rodaune ou
Eridan, fleuve qui, dans les idées des anciens, se mêlait
à la Vistule ou à la Baltique, non loin du rivage où s'élève
aujourd'hui Dantzig. C'est vers son embouchure, proba-
blement sacrée, que le père de l'histoire, mieux rensei-
gné que ses successeurs, place, sans trop y croire, le
véritable marché du succin ou ambre jaune (3).

                             GRÈCE

   1° gr. poAta, Rhodie «fluide-la», océanide symboli-
sant la fluidité de l'élément liquide (4).
   2° gr. ombr. A/épaN, YAcMron, aux flexions PONT-OÇ,
PONT-a, fleuve de la Thesprotide et type des fleuves du
même nom. Tirant d'un marais impur des eaux profondes
et d'un noir sinistre, qu'il traîne avec lenteur ou cache par
intervalle sous la terre, il était dévoué aux divinités de
l'empire sombre, l'opposé par conséquent de l'Achéloûs,
type des fleuves aux eaux blanches, au cours rapide, et
l'amour des hommes et des dieux. Fidèles aux souvenirs
antiques, lesriverains de ces deux fleuves appellent encore



   (1) Plin., V,33.
   (2) Id., IV, 26.
   (3) Herodot, III — Eicchoff, Ess. sur l'origin. des Slaves, pp. 62
et 63.
   (4) Hesiod., Théogon.,B5\.