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LES AUDRAN 4S5
dran n'ait pas de tableau au musée du Louvre lorsqu'il y
en a un de François Verdier qui le remplaça comme pro-
fesseur à l'académie le 8 janvier 1684 (1)? Cependant on
en a de lui, dans les magasins probablement, le 16e
mai de Notre-Dame (1684), Décollation de Saint-Jean-
Baptiste dans la prison et Vulcain présentant à Vénus
les armes qu'il a forgées pour Enée. Mis en relations
avec Lebrun, il travailla avec lui à la chapelle du châ-
teau de Sceaux, au château de St-Germain-en-Laye et
dans l'escalier de Versailles.
Il fut chargé, avec Houasse et Jouvenet, de diverses
peintures au château des Tuileries et, encore à Versail-
les, pour son propre compte ; il fit des figures allégoriques
dans la grande salle du palais à Paris ; diverses peintures
pour M. de Malleville au faubourg St-Germain, pour De-
sailliers, célèbre libraire, à la Couronne, rue St-Jacques,
au palais de Saverne pour l'évêque de Strasbourg, Mgr
de Furtemberg.
Citons parmi ses tableaux, d'après Guillet-St-Georges,
Saint Caiétan,'pour l'église des Théatins de Paris, Bidon
pour un particulier, La Peinture pour Perrault, contrô-
leur des bâtiments du roi, Saint Louis, Saint Denis,
Saint Rustique et Saint Eleuthère, puis le Miracle des
cinq pains (2) pour l'église des Chartreux de Paris, La
gloire des Bienheureux et le Sauveur en prière au jar-
(1) Ce peintre, qu'il ne faut pas confondre avec Henri Verdier
peintre ordinaire de la ville de Lyon, le 2 février 1693 (mort le 15
janvier 1749), né vers 1650 est mort le 16 juin 1730. On sait qu'il fut
beaucoup employé, de même que Claude Audran, par Lebrun dans
l'exécution de ses importants travaux de peinture.
(2) Voyez X Inventaire des tableaux qui restaient encore aux châteaux
de Paris en '1790]. Le tableau fut transporté aux Blancs-Manteaux-
{Archives de l'art français, Tome IV, page 220).