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LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON 833
ques-uns de ses amis aux frais de la ville. A présent il
dîne avec les autorités et à la place d'honneur.
Le discours est cette année fait par le fils de Simon
Petitot : Sur ce que la véritable gloire consiste à remplir
les devoirs de son état.
1740. — Un jeune homme de Paris fait un discours
assez médiocre sur la prudence.
•1741. — Discours par M Michon fils. Sur ce qu'il est
plus difficile de conserver que d'acquérir. Le prévôt des
marchands s'est opposé à l'impression, trouvant le dis-
cours peu flatteur pour lui.
On mène l'auteur, après le dîner, au spectacle à des
loges gardées; il reçoit une montre d'or et deux flam-
beaux d'argent.
C'était le fils de M. Léonard Michon, ancien échevin.
1742. — Discours, par le fils aîné de Tolozan, secré-
taire du roi, fabricant, qui est originaire d'Embrun.
1743. — Le discours devait être prononcé par Marc
"jeune, avocat. Il en fut empêché par la mort de son père,
procureur de la ville. Il fut remplacé par le fils Tolozan
qui offrit de prononcer son discours dé l'an passé.
1745. — Discours par M. Calze, chanoine de Four-
vières, sur la nécessité des sciences pour la perfection du
commerce.
1766. — Discours par M. Dervieux de Goiffieux.
1775. — Discours par Bergasse, qui reçoit 342 francs (1).
Mais la tempête révolutionnaire, en renversant" toutes
nos anciennes institutions, ne respecta pas davantage
notre Barreau. Il sombra aussi dans ce grand et doulou-
reux naufrage.....
(1) Je crois que les oraisons de la Saint-Thomas ont été rarement
imprimées.