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4S2                          BÉCHEVELIN




                                    I

   Je dois, en commençant, avouer avec regret que je n'ai
pu consulter des titres importants de 1334 et 1389 men-
tionnés par M. de Valous et qui sans doute m'auraient fourni
d'utiles renseignements ; le document dont je me suis servi
est bien connu, c'est l'enquête faite en 1479 par Louis Tindo
et qui fut publiée en 1702 a l'occasion du procès soulevé
entre le Présidial de Lyon et le Parlement de Grenoble au
sujet de la juridiction de la Guillotière (1). Quoique plus
moderne de près d'un siècle et demi que l'enquête de
1334, le procès-verbal de Tindo présente, dès les premiers
mots de l'énoncé des limites, un point obscur qu'il est diffi-
cile d'éclaircir a l'aide des renseignements recueillis jusqu'à
présent.
   Voici d'abord le texte de la délimitation, tel qu'il se trouve
dans- l'enquête de Tindo.
   « Nous (nous) transportasmes sur lesdites limites. Et pre-
• mier au lieu du lac d'Oysel, qui est la première limite de
« ladicte chastellenie ; de la partie dont vient le fleuve du
« Rosne et près d'iceluy Rosne ; auquel lieu se trouvèrent
« pareillement plusieurs des habitans de ladicte chastelle-
« nie       lesquels... nous disirent... que ledit lac d'Oysel
« estoit le commencement des limites et départies de ladite
« terre, chastellenie et seigneurie de Béchevillain (2) et du


   (1) Pièces du procès jugé au Conseil d'Etat du Roy en faveur du
Prhidial de Lyon contre le Parlement de Grenoble, pour la juridiction
de la Guillotière et du mandement de Béchevelin, avec l'arrêt contra-
dictoire du 9 mars 1701. Lyon, Laurent Langlois, 1702, in-4, plan.
   (2) Cette lecture doit être fautive : on ne trouve jamais dans les an-
ciens titres Béchevillain, mais Béchivellain.