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                   ÉTYMOLOGIE DU MOT DIEU                  403

  force-t-elle à admettre que Jéhovah a donc été connu des
  Aryas et de tous leurs frères de langue, comme des autres
  enfants de Noë, sous les deux formes nominales Théoué,
  Iéoué ; il vous suffit de ne trouver la première de ces for-
  mes dans aucun livre hébreu (elle se reproduit partout
  dans les autres langues), pour affirmer qu'elle n'a jamais
  existé! (P. 278—33). Est-ce logique et conséquent? Vous
  ne sauriez le soutenir.
     Vous m'opposez encore des difficultés grammaticales
  (p. 277—21) ; vous vous armez, comme d'un argument,
  des variantes de transcription Théoué, Tehovah, Tahveh,
  Tahoh! Est-ce bien sérieux? Dans ces variantes, une
  seule lettre, toujours la même, a seule droit ici à notre
  attention ; c'est le T, caractérisque delà seconde personne,
  en hébreu, comme dans les langues de la famille indo-
  européenne ; T, qui se reproduit dans le Theos, Dieu, des
' Grecs, mais qui, remarquez-le bien, je vous prie, devenant
  dans la suite chez ces mêmes Grecs, un S dans le pronom
  de la seconde personne (ils disent Su au lieu de Tu), de-
  vient aussi un S dans la variante Sios, Dieu, et un Z dans
  Zeus, nom de l'Etre suprême.
     Ainsi donc, mon Révérend Père, non-seulement la forme
  Théoué, Toi qui Es, a pu exister comme nom divin, mais
  elle a réellement existé comme telle, puisque son existence
  peut seule être la source de la notion spirituelle de tout
  temps attachée aux noms divins Theos, Sios, Deus; et que
  seule elle peut expliquer cette notion spirituelle en tant
  qu'inoculée au mot deva, brillant, comme aussi la for-
  melle identité légendaire de Zeus-pater ou Ju-piter avec
  le Jéhovah de la tradition sacrée.
     De mon hypothèse ainsi replacée sur sa base, base que
  vous n'avez pas touchée, pas même effleurée, mon R. Père,
  qu'à peine vous semblez avoir aperçue, passons à votre
   assertion.