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440                      ETIENNE MARTELLANGE.

   Le premier soin des Jésuites fut de faire rentrer au col-
lège les granges et terrains que la confrérie de la Trinité
s'était réservés. Les recteurs de l'Aumône présentèrent
bien quelques observations, toutefois une sentence de la
sénéchaussée du 10 septembre 1567 (159) ordonna cette
application.
   Es s'occupèrent ensuite d'acquérir toutes les maisons,
granges et jardins lesquels, excessivement nombreux, oc-
cupaient le périmètre au nord du collège jusque vers la
rue Bât-d'Argent ;Pas-Etroit), en supprimant le prolonge-
ment de la rue Mulet (Montribloud) et d'autres ruelles(1 60).
vcllcs décorations, en remplacement des anciennes qui étaient hors d'u-
sage, pour servir aux représentations des pièces que les élèves exécutaient
chaque année. Il y avait sur la porte d'entrée ' cette inscription :
EXERCITATIONIB. LITTER. CIVIT. LUGD.
   Ce local fut retiré aux Pères de l'Oratoire lorsqu'ils remplacèrent lesJésui-
tesau collège de la Tiinité, en 1763 ; il servit à l'école de dessin , en 1768
(Voyez notre étude sur l'Enseignement des beaux arts au point de vue de
l'Industrie lyonnaise, page 43 et note 50); fut aliéné à la charge de démo-
lir la voûte, et enfin, servit de local pour le club central des Jacobins.
  j(159) Par la même sentence, on réunit au collège deux granges appar-
tenant à Laurent de Laurencin.
    (160) Voici quelques acquisitions faites pour le collège avant le premier
départ des Jésuites, lesquelles nous ont été communiquées par MM. Ver-
morel et Brouchoud.
    1579. Deux granges et emplacement, appartenant à l'Aumône générale,
dont nous avons parlé plus haut, page 428. Les Jésuites installèrent le
pensionnat qui devait se trouver avoir en perspective, au nord, une ruelle
(nommée à présent de la Verrerie que le Consulat autorisa à boucher à
cause des K sales et vilains actes » qui s'y commettaient ordinairement au
grand scandale des écoliers.
 22 juillet 1587. Achat d'une grange des héritiers Bcrlholat, rue de
Montribloud.
  19 Mai 1590. Acquisition de grange, rue Neuve, de Claude-André*
(Voyez Inventaire Chappc, vol. 20, page 199, et le protocole du notaire
Buyrin aux archives de la Cour),
  3 juillet, 1590. Acquisition devant le notaire précédent de maison,