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464                  MAURICE SIHONNET.

   Non, nous ne l'oublierons pas ce poète qui semblait tou-
jours fixer du regard un point invisible et poursuivre une
pensée mystérieuse, ce primesautier qui avait toujours
le cœur sur les lèvres et dont les explosions ne révélaient
jamais qu'une âme aimante et bienveillante.
  Si sombre que soit l'heure présente, si nombreux que
soient aujourd'hui les deuils, les amis des lettres devaient
un adieu à un des plus dignes d'entre eux, et la Revue du
Lyonnais un souvenir à celui qui fut toujours un de ses
plus fidèles, un de ses meilleurs amis.

                                Aimé     VINGTRINIER.




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