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136                    LES ANOBLIS DE L'AIN.
baron deMerceyà Etienne Legrand, général de division,
commandant de la Légion d'honneur, gouverneur de
Bayreuth, né à Pont-de-Vaux, le 18 mars 1755, mort
à Paris, le 11 mai en 1828, à 73 ans. Armes : d'azur,
à la tour crénelée d'or accompagnée à dextre et à senes-
tre de deux étoiles de même, et surmontée en chef à
dextre d'un casque d'or, franc quartier de baron mili-
taire (1).
    13 î. 26 avril J808. Lettres patentes de chevalier de
l'Empire accordées à Jean-Anthelme Brillât-Savarin,
 député en 1787, président du tribunal de Bourg, juge
 en cassation, né à Belley, le 1er avril 1755, mort le
 1er février 1826 (2). C'est le spirituefauteur de la Phy-
 siologie du goût(Z). Armes : d'or, à la fasce de gueules
 chargée du signe des chevaliers légionnaires, accompa-
 gnée en chef de trois roses au naturel et en pointe de deux
 losanges de sable (4). V. n° 148.
     132. 26 avril 1808. Lettres patentes de chevalier de
 l'Empire, accordées à Jean-Louis Girod, maître des
 comptes à Paris, né à Gex le 11 juillet 1753, mort le
  20 août 1839. Jean-Louis Girod, châtelain du bailliage

    (1) De gueules à l'êpée haute en pal d'argent. V. Henri Simon, loe. cit.
    (2) Un membre de la famille Brillât, François Brillât, commissaire na-
 tional près le tribunal civil de la Côte-d'Or, et (ils d'un notaire de Lagnieu,
 épousa à Dijon Jeanne-Claude-Françoise Larcbé, veuve de Jean-Claude
 Bichot, procureur au Parlement, et sœur du premier président baron
 Larché.
     (3) La famille Savarin portait, si je ne me trompe , d'azur à la fasce
  ondée d'or accompagnée de trois roses de même posées deux et une.
     (4) Nous devons communication de ce blason à M. A. Gcorgel (d'El-
  beuf), l'un des plus aimables et des plus savants collaborateurs de la fie-
  vue historique et nobiliaire.