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                 SUR LE CANTON DE ;_M0ENANÃ.              367

meure seigneuriale, comme nous l'indique la date de 1681,
que nous avons retrouvée, dans l'enduit de la voûte delà
tour orientale. Reconstruit, au plus tard, pendant les
premières années du xvn e siècle, le château de Riverie
se compose d'un vasie corps de bâtiment, flanqué de deux
ailes en retour d'équerre, terminées chacune par une tour
carrée, que surmontait encore, à la fin du siècle dernier,
un comble aigu qui donnait de loin une certaine élégance
à cette lourde construction, où l'on ne retrouve ni la s é -
vérité imposante des châteaux des temps féodaux, ni le
style gracieux de ceux de la Renaissance.
   Devenus riches et possesseurs de plusieurs terres sei-
gneuriales, les Bénéon n'oublièrent pas le pays qui les
avait vu naître.Depuis l'année 1670, les habitants de Saint-
Symphorien avaient confié à quatre prêtres sociétaires
dudit lieu, le collège établi, comme on l'a TU, en 1561,
dans la maison donnée par Isabeau d'Harcourt, dame de
Villars. Le 1 e r juillet 1678, Jean et François Bénéon
créèrent une cinquième place de régent dans ce collège,
en fondant une pension annuelle 200 livres pour le titu-
laire, dont ils se réservèrent la nomination. En 1682, Jean
Bénéon donna aussi à l'hôpital du même lieu une somme
de 2000 francs (1).
   Jean et François Bénéon paraissent avoir vécu dans le
célibat ; ils ne laissèrent du moins aucune postérité.
Jean, qui survécut à son frère, mourut vers 1688, en ins-
tituant pour héritier universel son neveu Jean-Claude
Grimod, fils de sa sœur et de Benoît Grimod.
   Ce dernier, qualifié de praticien sur les registres des
dénombrements, était déjà établi à Lyon, dès l'année


   (1) Archives du département du Rhône, D. 354. — Cochavd. No-
tice sur Saint-Symphorien-le-Château-