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212                    ÉTUDE HISTORIQUE

héritier universel d'Isabeau d'Harcourt, il n'est demeuré
d'autre souvenir dans nos contrées qu'une croix gothi-
 que, aux armes des ducs de Bourbon, érigée en 1450, à
l'entrée du village de Sainte-Catherine (1).
   Charles de Bourbon mourut en 1456, et son fils Jean II
lui succéda. Au mois de juillet 1461, ce prince obtint du
roi Charles VII des lettres patentes supprimant le droit
 de marc d'or et d'argent que ses officiers percevaient sur
les notaires de Riverie et de toutes les autres seigneu-
ries appartenant aux ducs de Bourbon. Cette exemption
fut confirmée encore par des lettres patentes du mois de
juillet 1466 (2).
   Après avoir obtenu aussi du roi, en 1465, quel'appelde
la justice de Riverie fût porté directement au parle-
ment de Paris (3), Jean II réunit, en 1473, au ressort de
la juridiction du Forez, siégeant à Montbrison, cette
même justice,qui était comprise auparavant dans celui de
la sénéchaussée de Lyon (4). Mais cette réunion cessa
quand Riverie ne compta plus au nombre des possessions
des comtes de Forez. Plusieurs sentences du xvi e siècle
nous montrent, en effet, que la justice seigneuriale r e -
levait, à cette époque, du tribunal de la sénéchaussée
de Lyon, ce qui a subsisté jusqu'à la Révolution (5).


  (1) Cette croix a été détruite malheureusement, en 1863.
  (2) Chaverondier. Inventaire des titres du Forez, n" 1202 (note)
Archives nationales, PP. 37, c 1943.—Histoire des ducs de Bour-
bon, II, 275.
  (3) Histoire des ducs de Bourbon, 11,271. — Archives nationales.
P. 1371, c. 1979.
  (4) Histoire des ducs de Bourbon, IL 295. — A. Bernard. Histoire
du Forez, II, 64.
  (3) Archives de la Cour d'appel de Lyon.