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43S                      ÉTUDE HISTORIQUE

n'arriva pas avant la fin de l'année 1367, car elle vivait
encore le 11 octobre delà même année (1).
   Ce legs n'assura pas toutefois immédiatement à Hum-
bert VII la jouissance paisible de la succession d'Alix de
Roussillon. Guillaume de Roussillon, chanoine cle Lyon,
oncle de cette dernière, éleva des prétentions sur les
terres de Roussillon, d'Annonay et de Riverie, du chef
de Marguerite de Roussillon, dame de Viriville, sa sœur,
et cette réclamation parut assez sérieuse au sire de Vil-
lars, pour qu'il transigeât avec Guillaume, auquel il céda
la jouissance viagère des châteaux de Dargoire et de
Chàteauneuf, avec une rente de 140 livres, assise sur les
revenus de Roussillon et de Riverie, et une somme de
2,100 florins, pour lui tenir lieu de 14 ans d'arrérages de
ladite rente, en échange de sa renonciation à tous les
droits qu'il prétendait avoir sur l'héritage des Roussillon
(5 décembre 1369) (2).
   Le 1 er mars 1368 (n. st.), le sire de Thoire-Villars
 épousa, en secondes noces, Marie de Genève, fille d'Aîné,
 comte de Genève, et de Mahaut de Bologne, veuve de
Jean de Châlon, sire d'Arlay. Cette deuxième épouse lui
donna trois enfants:
   1° Alix de Villars.
   2° Louise de Villars, dame de Lauson, qui épousa
Guillaume de Vienne, chevalier de Saint-Georges, le 2
juillet 1387.
   3° Humbert VIII du Thoire-Villars, qui hérita du comté
de Genève, de son oncle Pierre de Genève, en 1393. Sou
 testament est du 10 mars 1-100 et il mourut peu de temps
après, à Pierre-Chàtel, sans laisser d'enfants de sa
femme, Louise de Poitiers.

  (lj Huillard-Urnhollus. ImeiUuuv. d e , u"~ '8 <•[ WW.