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aux assistants en cas de pluie. Le théâtre de Pompée était
accompagné d'un abri semblable (Vitr. v, 9); mais je ne
crois pas qu'il en existât un au théâtre d'Orange, encore
assez bien conservé pour servir de modèle à la reconstitu-
tion d'un théâtre antique. Cette absence de portique prouve
que l'on n'en faisait pas une règle générale.
M. Monfalcon, dans son Histoire de Lyon (i. p. 868. M. l'abbé Cosson, membre de la Société d'ar-
chéologie de l'Orléanais, décrit les fouilles exécutées dans
le département du Loiret, au milieu des ruines de l'antique
cité présumée de Vellaudunum (1 ), et parmi les découver-
tes opérées, il cite celle d'un théâtre romain, adossé ainsi
que le nôtre à une colline. La cavea forme un demi-cer-
cle dont le diamètre a 104 mètres, et donne par consé-
quent une demi-circonférence de 162 mètres 50 c. D'après
le même auteur, le théâtre d'Orange aurait 102 mètres et
celui d'Arles 103 de diamètre. Il cite aussi une peti'e loca-
(I) Ces ruines sont siluôcs sur !c territoire de Sceaux, arrondissement
de Moiilargîç, en un lien appelé le Pié-Tlau!.