Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                  SUR LE C.VNTOS DE MOURANT.                   133

qu'il possédait, non-seulement à Farnay, mais encore au
château de Rive-de-Gier ainsi qu'à Saini-Gems-Terre-
Noire, et à Saint-Paul-en-Jarez (1).
   Mais la possession de ces diverses terres était une
cause de difficultés sans cesse renaissantes avec les sei-
gneurs voisins. En 1321, un différend s'éleva entre Ay-
mar et l'Église de Lyon, au sujet des limites d e l à justice
de Saint-Andéol et de Rive-de-Gier qui appartenaient
au Chapitre de la métropole et celle de Châteauneuf qui
était aux Roussillon. Une transaction mit fin à ce litige,
et Guichard de Montagny, damoiseau, fut l'un de ceux
q-ii se rendirent garants de l'exécution de ce traité (2).
   Deux ans plus tard, une difficulté semblable s'éleva entre
 Aymar d'une part et l'abbé de Savigny et le prieur de
 Mornant, Uffred Arric, d'autre part, au sujet de la justice
 de Mornant et de Chassagny. Le seigneur de Riverie pré-
 tendait avoir droit de juridiction pleine et entière sur ces
 deux paroisses, tandis que l'abbé de Savigny et le prieur de
 Mornant revendiquaient ce droit, comme appartenant au
 prieuré. Une sentence arbitrale suivie d'une transaction
termina heureusement cette contestation. Il fut décidé
que, dans la ville de Mornant et toute la paroisse de Chas-
sagny, les droits de juridiction demeureraient indivis
pour égale partie entre le prieur et le seigneur de Riverie.
La justice devait être rendue par un juge ou prévôt, qui
jurerait sur les Saints-Evangiles, dans les mains du sire
de Roussillon et du prieur de Mornant, d'exercer bonne
justice dans l'intérêt des deux parties. Quant aux émolu-
ments de cette justice, ils étaient dévolus pour moitié au
prieur et au seigneur de Riverie.

  (1) Manuscrits de Guichenon, XVI11, n' 105. — archives duRhône.
Hommages aux seigneurs de Roussillon.
  (2) Mazures de l'Isle-Barbe. p. 443.