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                 SUR LE CANTON DE MORNANT.                    131

percevait à Dargoire, avec la voirie et la garde de la
tour dudit lieu.
   3° Et enfin une fille, Catherine, dont il est fait mention
dans un acte de l'an 1355 (1).
   Indépendamment de ses nombreuses terres dans le
Dauphiné et le Vivarais et de celles qu'il possédait dans
le Forez et le Lyonnais, Aymar jouissait encore des
 droits de suzeraineté sur plusieurs fiefs situés dans ces
 deux dernières provinces. Telle était d'abord la sei-
gneurie de Chevrières, dont Hugues de Mauvoisin, che-
 valier, rendit hommage, en 1325, au comte de Forez,
 Guy VII, en confessant que ce château et son mande-
 ment relevaient directement du seigneur de Roussillon,
 qui les tenait du comte en arrière fief. C'est ainsi que
 nous voyons, quelques années après, Aymar se recon-
 naître arrière-vassal du comte de Forez, pour le fief qui
 lui était dû pour ce même château de Chevrières,(1339)(2).




                         MAUVOISIN-CHBVRIBRES.



    Le 23 mai de la même année, Pierre d'Ampuis, au nom
 des enfants de Jean d'Ampuis, reconnut tenir en fief
 d'Aymar de Roussillon, les deux châteaux d'Ampuis,
 c'est-à-dire le château bas et la maison forte de la Garde

   (1) Noms féodaux, y. Roussillon.— Huillard-Bréholies. Inventaire,
 etc.,n° s 2160et2796.— Archives du Rhône. Hommages aux seigneur
 de Roussillon.
    (2) De la Mure. Hist. des ducs de Bourbon. I, p. 400.