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SCR CE CANTON DE MOBNANT. 25 de Riverie, dont l'église est placée sous le vocable de saint Paul, eut pour patron temporel le chapitre de Saint-Paul de Lyon. Le pouillé du diocèse de Lyon du xm e siècle nous apprend, en effet, que déjà à cette époque ce chapitre nommait à la cure de Riverie, et ceci a subsisté jusqu'en 1789. Quoi qu'il en soit, ces diverses donations nous font juger de l'importance des biens possédés, dans nos pays, par la famille de Riverie. D'autres seigneurs du même nom succédèrent sans doute à Adon, dans la possession de cette terre. Mais nous n'en avons aucune preuve. Il est certain, toutefois, que, vers le milieu du xn e siècle, ses descendants quittè- rent Riverie pour se retirer à Chagnon, à Coise et à Saint-Symphorien, où nous les retrouvons jusqu'au com- mencement du xva siècle. Parmi eux, nous pouvons men- tionner Barthélémy de Riverie, chevalier de l'Eglise de Lyon, en 1298, Josserand de Riverie, seigneur de Chagnon, au commencement du xiv" siècle, et Bonnet de Riverie, écuyer, qui fut choisi, en 1412, pour capi- taine, par les habitants de Saint-Symphorien-le-Chà - teau (1). Mais avec ce dernier paraît s'être éteinte la descen- dance masculine de cette ancienne famille, qui, d'après les manuscrits deGuichenon, se fondit, vers cette époque, dans les Girard de Saint-Symphorien-le-Château ; ce qui nous explique comment nous voyons souvent depuis lors le nom de Girard ajouté a celui de Riverie. Il ressort, en effet, d'un acte de l'an 1451 que Jacques Girard, sei- gneur de Clérimbert, neveu du cardinal Girard, évêque (1) Mene«trier. Histoire civile et consul, p. 301.— Mazures de l'hle- Barbe. supplément, p. 9. — Archives historiques du Rhône. V. 35.