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24 ÉTUDE HISTORIQUE vêque s'engagea, en retour, à payer à Adon 4,000 sous viennois. D'un autre côté, le prélat, voulant témoigner de son désir d'enrichir l'Eglise de Lyon, donna la moitié de ce port au chapitre, à la charge toutefois de payer la moitié de la somme promise à Adon de Riverie (1). Vers la même époque, Ilion, frère d'Adon, donna aussi à l'Eglise de Lyon divers droits qui lui appartenaient dans la seigneurie de Pâverie (2). Mais il ne semble pas s'être montré toujours aussi dévoué aux intérêts de cette Eglise, et sa qualité de chanoine de la métropole ne l'empêcha pas d'essayer de reprendre sur l'église de Larajasse l'exercice des droits auxquels son père Adon avait renoncé en faveur de l'église de Saint-Paul. Il fallut qu'une sentence de l'archevêque Humbaud vînt arrêter 'des tentatives spoliatrices que l'on retrouve malheureusement partout au moyen âge (1118-1128) (3). Vers la même époque, Guillaume de Pùverie, chantre de Saint-Paul, fit aussi don au chapitre de cette der- nière église de tous ses droits de dîme dans les paroisses de Riverie, Saint-Didier, Mornant, Taluyers et autres lieux, ainsi que de la huitième partie de la dime de Montagny, de la Plaine et de Chavagnieu, qu'il possé- dait en franc-alleu. Un siècle plus tard, Renaud, archevêque de Lyon, réunit à l'obéance de Riverie tous les droits de dîme cédés ainsi au chapitre de Saint-Paul par Guillaume de Riverie (4). C'est sans doute depuis cette donation que la paroisse (1) Monfalcon. Monumenta lugdunensis historiœ- p. 389.— Obitua- rium lugdunensis ecclesiœ. p. 27 et 55. (2) Masures de l'Isle-Barbe. p . 531. (3) Obituarium lugdunensis, p. 174. (4) Inventaire des titres du chapitre de Saint-Pml. f 62