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LYONNOISIANÀ. 411 En 1835, ily avait un grand-vicaire de Montpellier du nom de Coustou. Les Fizicat. Cette famille se disait originaire de Venise, établie ensuite à Turin, puis en Dauphiné et enfin a Lyon, et elle établissait une généalogie de 10 degrés jusqu'à l'avant-dernier Fizicat. Sous le règne de Louis XlII, on trouve dans les états faits par l'intendant de Lyon, qui doivent concourir à la forma- tion du ban et de l'arrière-ban, le nom d'Jntoine Fizicat, non noble, mais possédant le fiel de Beauregard dans la paroisse de Saint-Genis-Laval. Cet Antoine fut secrétaire et greffier en chef du bureau des finances de Lyon, et épousa, en 1688, Marguerite de Maréchal de La Pérouse, dont il eut : Jean-François de Fizicat, né en 1690 ; il reçut en 1701 des lettres patentes de noblesse en place de son oncle, pour services rendus a l'attaque des lignes d'Anvers, fut con- seiller au bureau des finances et chevalier de Saint-Michel. Il épousa, en 1726, Catherine Berthet de Chazelles, fille de Jean Berthet, maître des eaux et forêts du Lyonnais, et de Catherine Camel, dont il eut : Jean-Baptiste de Fizicat, né en 1730, condamné à mort par la Commission révolutionnaire de Lyon, le 15 décembre 1793. Il avait épousé, en 1762, Catherine Gonin de Lurieu, femme d'esprit, mais connue par ses manières extraordi- naires et bizarres. Il eut deux fils, Jean-François, qui suit, et Pierre-Thomas, chanoine d'Ainay en 1777. Jean-François, qualifié de marquis de Fizicat, né en 1763, avait épousé, en 1789, Elisabeth-Catherine de Chazaux, créole, dont il eut deux fils, Denis-Michel-Aldolphe et Fran- çois-Auguste, mort en 1826. En celte année, M. de Fizicat logeait avec sa femme et ce dernier fils a S Croix-Rousse. Il a avait possédé a Saint-Genis le fameux clos des Barolles.