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372 LES BEAUX-ARTS A LYON. nité annuelle de 15 livres pour le logement de son cheval dont l'écurie placée à l'Hôtel-de-Ville avait reçu une au- tre destination. » « BB. 214, 1659. Mandement de cent livres à Simon Maupin, voyer de la commune, en recog'noissance des vac- cations et peynes qu'il a eues pour avoir fait le desseing et description au naturel de ceste ville de Lyon et des pay- sages d'icelle qui a esté dédié au Consulat. Nomination dudit à la charge d'intendant des digues et travaux faits sur le Rhône, en considération non-seulement du zèle et de l'activité déployés par cet ingénieur mais aussi du bon mesnage et bénéfice que le dit sieur Maupin a procuré à la ville durant les dits travaux. « BB, 217, 1672. Nomination de Fernand Seguin à la charge de voyer de la commune vacante par la démision pure et simple de Simon Maupin et de celle d'Ennemond Maupin son fils, qui avait été depuis l'année 1650 pourvu en surveillance du même office (1) » Toutes ces citations ne paraîtront pas trop longues lorsqu'on saura que ce sont elles qui composent la biogra- phie denotrearchitectelyonnaismortle 10 octobre 1668 (2). Le silence qui entoure son nom est un des faits les plus étranges de l'histoire de Lyon : ceux mêmes qui ont décrit spécialement l'Hôtel-de-Ville, Brossette et le père Jean de Bussières, ne le nomment pas. Nous ne cherchons à ex- pliquer ni ce silence des historiens ni la brusque rupture survenue entre l'administration consulaire et son éminent voyer : il est impossible que les archives de Lyon ne don- nent pas l'explication de ces faits lorsqu'elles seront étu- diées plus en détail. (1) BB, 204. Archives de Lyon. (2) Il avait été enterré dans l'église des Jacobins.