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332 BrOGRAPIHE ques, en vers pleins de verve, de justesse et d'à -propos. Ainsi : Le plus grand prix d'un bon office Est d'être promptement rendu. Un service n'est plus service Quand il est longtemps attendu. Quel bien procure la mémoire D'un bonheur qui s'est échappé? A quoi sert d'oublier l'histoire D'un malheur, lorsqu'il est passé ? Sur ces points, en homrne sensé, Mémoire, oubli, meuble inutile, De tout mon cÅ“ur je vous exile. VERS GRECS RENDUS EN LATIN ET EN FRANÇAIS. Fons irÅ“ est mulier ; sed habet duo tempore lÅ“ta Cà mjacet in thalamo, cùmjacct in tumulo. D'amertume et de bile une femme est pétrie ; Auprès d'elle, pourtant, on a deux jours heureux : Lorsque avec elle on se marie, Lorsqu'on l'enterre, en voilà deux. Bibliophile distingué, il avait collectionné une grande quantité de livres précieux, parmi lesquels on distinguait plus de30éditions différentesdeCicéron,sonauteurfavori. Sa fille, Mlle Aglaé Gardaz, résidant aujourd'hui à la Côte-Saint-André (Isère), a religieusement conservé les principaux ouvrages de cette bibliothèque, et maintenu en honneur la mémoire de son père. Elle-même cultive les Muses avec succès. Voici quelques vers de sa composition tombés entre nos mains : 0 poètes ! enfants bercés sur un nuage. Vous qui de ce vieux monde ignorez toujours l'âge, Qui rêvez ou priez quand l'ouragan mugit ; Vous, qu'un regard d'en haut illumine et bénit, Oh! conserve* toujours quelques larmes fidèles Pour les jours malheureux, où le cÅ“ur n'a plus d'ailes ; Allez tous au berceau des sires du ïerrail ; Chantez, bravez du temps le lugubre travail ; Car Bayard, c'est là gloire avec la poésie ; De l'abnégation la muse recueillie, C'est la patrie, enfin, la bravoure et l'honneur ! Et le pur souvenir, douce extase du cÅ“ur. ' ;. . . DUÃAY.