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                         BIOGRAPHIE.                      3m

              GARDAZ, AVOCAT LITTÉRATEUR.

    GARDAZ (François-Marie) est né à Oyonnax, en Bugey,
le !4 mai 1781 ; il est mort à Lyon, le il septembre 4 815.
Son père, livré à l'industrie du pays, avait une fabrique
de peignes à Oyonnax.
    Le jeune Gardaz montra, dans son enfance, beaucoup
d'aptitude pour apprendre. On conseilla au père de lui
faire suivre les cours du collège de Nantua ; il s'y décida,
malgré la modicité de sa fortune, et il n'eut pas lieu de
 s'en repentir. Le jeune enfant commença ses classes dans
 ce collège et les termina à Lyon avec distinction. Il fit son
 cours de droit à Dijon et y fut reçu avocat à 24 ans. Il
 exerça au barreau de Lyon, où il ne tarda pas à se faire
 remarquer par son éloquence et ses connaissances.
     Il se maria, en 1810, avecMme veuve Ginet, de la Côte-
 Saint-André. — C'était un brillant mariage pour lui ;
 mais peut-être n'y trouva-t-il pas tout le bonheur qu'il
 avait rêvé.
     M. Gardaz, doué d'une nature impressionnable, étudiait
 sans cesse. Il aimait sa profession et s'y livra sans réserve.
 Ses loisirs étaient remplis par la littérature. Dans ce but, il
 s'était fait recevoir membre de la Société littéraire de
  Lyon, dès 1808.
     Il était lié d'amitié avec le commissaire Sonthonax, sou
  compatriote, dont il ne partagea pas les principes politi-
  ques. M. Gardaz était attaché à la royauté. Il salua avec
  bonheur le retour des Bourbons, en 1814 ; s'associa avec
  ses confrères de Paris pour demander, en juillet de la
  même année, la réintégration de la profession d'avocat
  dans son ancienne dignité, c'est-à-dire en la dégageant,
  selon lui, des entraves que lui imposait, dans son exercice,
   le décret impérial du \ 4 décembre 1810. Parmi les articles