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           DES       BEAUX-ARTS                  A    LYON

                                 SUITE ( 1 ) .




    En parlant des relations qui ont existé entre Lyon et
l'Italie, nous ne pouvons ne pas rappeler que notre cité est
redevable à des faïenciers italiens de l'introduction de la
 céramique au seizième siècle (2).
    Sébastien Griffo, natif de Gênes, « faiseur d'ouvrages de
terre et aultres pour servir de veysselle » sollicita en Saint-Sébastien (4) allécha d'autres potiers italiens
qui adressèrent des demandes au Consulat, en faisant va-
loir combien le prix de la vaisselle de terre baisserait si
cette industrie pouvait s'exercer librement. En \ 574, Ju-
lien Gambyn et Domenge Tardessir, tous deux natifs de

   (1) Voir les précédentes livraisons.
   (2) M. Rolle a donné dans la Revue du, Lyonnais, tome XXXI, une
très-intéressante notice sur les faïenceries lyonnaises.
   (3) Archives de Lyon, BB, 78.
   (4) La rue Terraille conserve le souvenir de cette fabrication de po-
teries (terrailies). Il paraît qu'on rencontrait là une excellente argile,
car l'industrie des faïenciers s'y'exereait encore dans les siècles sui-
vants.