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LAMARTINE ET SA FAMILLE. 459 contiennent, sous la date du 25 août, 1749, l'acte de ce mariage; une lecture attentive de cette pièce authentique suffira pour convaincre les plus récalcitrants à l'endroit du nom de Prat, et de l'origine, dans la famille, de ses nombreuses possessions dans le Jura, du chef des Dronier et des Dolard. A l'époque de la révolution, toutes ces propriétés ont disparu des mains des la Martine sans que nous sachions trop comment : le château de Pratz appartient aujourd'hui à M. Léon Crestin, ancien magistrat ; celles de Morez ont été revendues en 1796. . M. de Lamartine, dans son 76e Entrelien, parlant du village alpestre de Saint-Lupicin, et du manoir de l'hono- rable famille des Nicod de Konchaud, dit : « Des fenêtres du pavillon, on plonge à gauche sur la gorge profonde descendant vers la ville de Saint-Claude, de l'autre sur le château de Pratz, dont mon père a porté quelque temps le nom et qui était un des domaines de mon grand-père dans cette contrée..... » L'extrait suivant dissipera tous les doutes s'il était pos- sible qu'il pût en exister le moindre : « Le vingt-cinquième aoust, mil sept cent quarante- neuf, ensuite de la dispense de deux proclamations en datte du quatorzième du courant accordée par monsei- gneur l'Eveque de Maçon, signée Henry Constance, êve- que de Maçon, contresignée Noblet secrétaire , de la remise de M. Chenezot, curé de Saint-Pierre de Mâcon, en date du 16 du présent mois, de la dispense de deux pro- clamations en datte du vingt-quatrième du courant accor- dée par monseigneur l'Eveque de Saint-Claude, signe d'Ailly, vicaire général, contresignée Panisset secrétaire, et de la remise de Monsieur Mermet, vicaire de Saint- Romain de la ville de Saint-Claude, je soussigné François-