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42 GALLIA AURIFERA. 12° En général, les bancs de graviers formés à quelque distance a l'aval d'une rive ou d'une île corrodée par le cou- rant est riche en paillettes d'or, surtout à sa tête. 13° Les attérissemenls formés derrière les digues par un courant latéral renferment des parties riches au milieu du gros gravier. 14° Les bancs qui se forment au milieu du fleuve, loin de leur point de départ, sont en général peu riches. 15° Jamais on n'a trouvé la moindre trace d'or dans le sable fin du Rhin, privé de cailloux et que ce fleuve dépose journellement dans ses crues (1). Vil. SABLES AURIFÈRES DE LA SIBÉRIE. — CONCLUSIONS. A une époque où l'exploitation des gisements de sables aurifères qui se trouvent sur les flancs des monts Ourals faisait de rapides progrès, il paraissait encore fort douteux que la Sibérie possédât des richesses semblables (2). Deux hommes entreprenants, les marchands Popoff et Rezanoff, se décidèrent à explorer dans le Tobolsk; mais, quelle que 80 de large, 60 de hauteur, comprenant 186,642 mètres cubes, ont fourni 793,000 francs, soit 45 fr. 24 c. au mètre cube. A Gold-Cutt-Cy, 13 claims de 180 pieds sur 60 de largeur et 17 mètres 50 centimètres de hauteur, donnant 379,080 mètres cubes, ont produit 1,590,000 francs, soit 4 fr. 18 c. au mètre La richesse moyenne des gros graviers du diluvium californien est d'en- viron 4 francs au mètre cube, et la partie composée de terre, sable et argile, de 26 centimes. (Annales des Mines, 1863, p. 412 à 415.) (1) Annales des Mines, 1846, p. 13. (2) Tout cet article est extrait des Annales des Mines, 1843, t. III, p. 19.