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180                   ISAISEAU D'HARCOURT.

« et suffisante dans lad. chapelle deNostre Dame etenicdlle
« pierre mettre etescrire cy devant gist Ysabeau deHarcourt
« relaissée de feu Monsieur Humbert seigneur de Toyre et de
« Villars, dame de Rossillion, de Rivirie, Chastelneuf, Dar-
« goyre et du Boys, laquelle a ordonné, etc., etc.
    Suit, avec quelques variantes sans importance, l'inscrip-
tion reproduite plus haut d'après Quincarnon et dont il est
inutile de répéter ici les termes.
    Lorsque Quincarnon écrivait son livre (1673), plus de
deux siècles s'étaient écoulés depuis la mort d'Isabeau
d'Harcourt. Aussi depuis longtemps peut-être l'inscription
delà pierre tombale avait été effacée par les pieds des fidèles.
Car il ne reproduit cette épitaphe, écrite en latin, qued'après
le répertoire des archives du Chapitre de Saint-Jean. (Voyez
p. 59^. L'inscription du pilier ne pouvait avoir le même sort
et il lui fut facile d'en prendre une copie, dont il nous est
permis de constater l'exactitude a l'aide du testament de la
défunte.
    Mais si l'on ne peut que rendre hommage à la fidélité jde
Quincarnon, quand il reproduit des documents qu'il avait
sous les yeux ou qu'il rapporte des faits dont il a été témoin,
il n'en est pas toujours de même quand il essaie de tous ra-
conter des événements accomplis longtemps avant lui.
    Ainsi en est-il notammenl, quand après avoir reproduit
l'inscription d'Isabeau d'Harcourt, Quincarnon ajoute à la
page 58 de son livre sur l'église de Saint-Jean :
  « La défunte avait arrêté par sa dernière volonté de repo-
« ser dans la collégiale de Saint-Paul, mais ce qui arriva, la
« terre étant ouverte, changea sa disposition et son corps
« fut porté à la Métropole. »
  L'auteur n'en dit pas davantage en cet endroit. Pour con-
naître l'événement qu'il rappelle, il faut se reporter au livre