Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   NOTRE-DAME DE LA M A T I È R E .                    63
 er
1 octobre, M. Pressavin se présenta de nouveau dans
l'église, avec plusieurs soldats de !a garde nationale de
la section de la Pêcherie, et requit les personnes qui s'y
trouvaient de se retirer; après quoi il fit descendre un
drapeau de la voûte et il l'emporta ; enfin il s'empara
des clés de l'église, qui depuis ce moment resta fermée à
tout office paroissial. (Reg. de la Platière. État civil),
Peu de temps après, l'établissement des chanoines de
Saint-Ruf fut mis en vente en trois lots, et le premier,
qui contenait l'église, fut adjugé le 14 janvier 1792, à
M. Fleury Dubouchet, négociant, rue de l'Asnerie (au-
jourd'hui Lainerie), pour la somme de 75,600 livres.
(Vente des biens nationaux du district de Lyon.)

                                   X.

   L'établissement des chanoines de Saint-Ruf avait pris
une assez grande importance dans notre ville et, ainsi
que je l'ai fait remarquer, plusieurs corps de métiers y
occupaient des chapelles : celle de Sainte-Anne apparte-
nait aux maîtres parfumeurs et gantiers , et les mouli-
niers de soie y possédaient aussi une chapelle, dont le
vocable ne m'est pas connu. L'église en avait encore
plusieurs autres, telles que celles du Saint-Esprit, de
Saint-Hustache (sic) et de Notre-Dame de Lorette. Cette
dernière était célèbre etja confrérie qui s'y réunissait a
pu se reconstituer dans l'église de Notre-Dame de Saint-
Louis. Un petit imprimé de huit pages, sans date et sans

Dans l'almanach de l'an mi, on ne retrouve plus la paroisse de Saint-
Pothin, mais on en voit deux nouvelles : Saint-François-de-Sales et Saint-
Bruno.
                                                                 5