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                   NOTRE-DAME DE LA PLATIÈRE.                            53

mentum de Déserta, quadam via intermedia, tendente ab
ecclesia sancti Vincentii apud fontern et portant sancti
Marcelli ex altéra, sub annuo perpetuo servitio, seu censu,
quolibet anno,decem et octo denarium fortium.
   Départ et d'autre la charité chrétienne fut singulière-
ment mise de côté, et je vais à ce sujet citer un mémoire
qui répond aux Augustins sur leur requête civile et ins-
cription de faux. Cette pièce, sans date et sans nom de
ville, se rapporte cependant au temps écoulé de 172B à
1748 (1), et en voici le titre : « Pour messire Pompone
« de Riverie de Chalas, chanoine régulier de l'ordre de
« Saint-Ruf, pourvu par M. l'abbé, chef et supérieur du
 « même ordre, au lieu et place de feu messire Philippes
« de Riverie, son frère, du prieuré de Notre-Dame de la
« Platière de Lyon, défendeur et demandeur — contre les
« religieux Augustins du quai Saint-Vincent de la même
« ville, demandeurs en requête civile (2) et inscription
« de faux, défendeurs. »
   Ce mémoire in-folio a eu quelques feuillets enlevés et il
ne va que jusqu'à la page 56; mais il en reste suffisamment
pour se faire une idée de la manière dont les Augustins y
sont traités. «Que l'étonnementcesse! tout hardisque soient
 « ces traits (l'accusation de faux contre les chanoines de
« Saint-Ruf), on sera bientôt convaincu qu'ils sont di-
 « gnes des Augustins de Lyon ! » Je ne ferai pas de


   (1) L'inventaire dos chartes et litres de la Platière contient cette indi-
cation : « 1725 à 1748. Paquet de mémoires d'un long procès entre le
« prieur de la Platière et les RR. PP. Augustins, pour la directe d'une mai-
ci son et jardin, près !e couvent, autrefois la vigne de Saint-Hippolytc. »
  (2) « Requête civile, se dit d'une voie ouverte pour se « pourvoir contra
« les arrêls et jugements en dernier ressort. » (te grand Voc. français.)