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46 NOTRE-DAME DE LA PLATIÈRE. « de Lorette, qui n'était pas encore entré dans le lan- < gage usuel, fit place à la dénomination vulgaire, pro- ' « saïque, de Notre-Dame de la Plalière, que la paroisse « a porté jusqu'à sa destruction, en 1790. » (Notice hist. sur la confrérie de la Nativité. Lyon, (863.) Celle con- frérie avait, dans la susdite église, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Lorelle, laquelle était ornée d'un très- beau tableau d'Albert Durer, représentant la Nativité de la sainte Vierge (J. de Bombourg). Cette chapelle fut fondée par Terme de Villars, qui avait été prieur de la Platière, et la bénédiction en eut lieu vers 1641. (Arch. comm.— Registre de la Platière.) Il ne faut pas confondre celte confrérie avec celle des pénitents de Lorette, établie sur la place de la Croix- Pâquet et fondée en 1658 par plusieurs ecclésiastiques et laïques, qui tous avaient fait le voyage de Lorette. (Alm. de Lyon, 1789.) Si la confrérie de la Nativité n'a pas conservé les titres primitifs de son installation, elle possède cependant encore dans ses archives l'original en parchemin d'une bulle d'Innocent XI, du 4 janvier 1687, qui lui accorde des grâces et des indulgences. Après la Révolution, l'église de Saint-Louis ayant remplacé les deux paroisses de la Platière et de Saint-Vincent, la sus- dite confrérie se reconstitua et elle subsiste aujourd'hui dans l'église de Notre-Dame de Saint-Vincent, dont le vocable a succédé à celui de Notre-Dame de Saint-Louis. Ce changement de nom a eu lieu pour éviter la confusion qui aurait pu s'établir entre Notre-Dame de Saint-Louis de la Guillotière et celle de Lyon, surtout maintenant que le faubourg est réuni à la ville. La paroisse le plus rap- prochée de Saint-Louis était celle de Saint-Vincent, qui