Revue du Lyonnais » série 3 - n°2 ( 1866 ) » pp.266

2(>6                    POÉSIE,



                          II.

         Viens à nous, ô chère Italie !
         Notre alliée et notre sœur ;
         Déjà ton front plein de génie
         Brille d'une antique splendeur ;
         Qu'un nouvel éclat l'environne :
         Pour cimenter notre union,
         Nous y joindrons une couronne,
         Qui rajeunira ton blason.
       Peuples, fermons le temple de la guerre,
         Et des cœurs bannissant le fiel,
         Sur ton beau sol, ô douce mère !
         Scellons un pacte fraternel !


                          III.


         Reine des mers, noble Angleterre !
         Gardienne des libertés,
         Suis la grande ruche ouvrière,
         Viens concourir à nos côtés.
         En déployant nos forces vives,
         Pacifique rivalité.
         Posons, sur nos puissantes rives,
         Les phares de l'humanité.
       Peuples, fermons le temple de la guerre,
         Et des cœurs bannissant le fiel,
         Sur ton beau sol, ô douce mère !
         Scellons un pacte fraternel !


                          IV.

         Franchis le Rhin, docte Allemagne,
         Pour la lutte, recueille-toi !
         Que l'art dans nos murs t'accompagne.