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DR SAINT-P1ERRE-LE-VIEUX. 235
toriens, échevin à neuf reprises, de 1518 à 1563. Le 13
janvier 1541, il rendit foi et hommage lige au chapitre
de Saint-Jean, pour la baronnie de Riverie et tout ce
. qu'il tenait en fief de l'Eglise ; mais il exigea en même
temps que les obéanciers de Rive-de-Gier, de Château-
neuf et de Dargoire, remplissent le même devoir à son
égard pour les choses qu'ils tenaient de lui. Le 12 no-
vembre 1547, nous lui voyons encore renouveler son
hommage au chapitre pour la baronnie et ses dépen-
dances (1).
Les chroniques de l'époque nous signalent à plusieurs
reprises la haute considération dont jouissait Claude
Laurencin. Ainsi, le 17 janvier 1550, nous le voyons, en
sa qualité de conseiller de ville, conduire le deuil aux
obsèques de Jean du Peyrat, lieutenant-général pour le
roi au gouvernement de Lyon. La même année, le Con-
sulat ayant décidé, dans sa séance du 24 janvier, que
deux de ses membres se rendraient à Saint-André-en-
Forez, pour assister aux funérailles de Jean d'Albon, sei-
gneur de Saint-André, gouverneur de Lyon, mort à Paris,
le 28 décembre précédent, ce fut encore Claude Laurencin
qui partagea avec Humbert de Masse l'honneur d'être
choisi pour remplir ce devoir (2).
Claude II de Laurencin paraît avoir été lié avec la
plupart des hommes de lettres de son temps. C'est de lui,
sans doute, dont parlent les lettres de Corneille Agrippa,
datées de Lyon des années 1524-1527 (3). L'écuyer Sala
lui dédia son épître sur l'amité. Cet opuscule en prose,
(1) Archives du Rhône. G. 3258, f" 198.
(2) Notes et documents de M. Péricaud, ann. 1550.
(3) Voir notamment la lettre 20 e , où on lit : « Seripsi tibi à decimâ
« quarta hujus mensis per servitoreni baronis Laurencin! compatris
« mei 1526. ;: