Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LYON.             219

 avec Ramus, qui combattait cette philosophie en 1543. Le
 manuscrit n'en dit rien.
    Olivier de Lyon, mort en 1522, méritait une mention
 spéciale comme latiniste. Budé le regardait comme le
 restaurateur de la langue latine. Il devint grand-maître
 du collège de Navarre, à Paris. Autre omission.
   Guillaume Ramèze faisait de bons vers latins. — Voir
 ceux placés en tête de l'édition donnée en 1508, par Gon-
 zalve de Tolède, de Y Ami eus medicorum de Jean Ganivet.
   On aurait pu citer encore Aneau, poète latin et français,
 principal du collège de Lyon, décédé de mort violente le
 12 juin 1561.
   Jean Desgouttes (Janus Guttanus), auteur de vers latins
 élégiaques placés en tête du Commentaire de Benoît Court,
 sur les Arrêts d'amour, 1566.
   Enfin, Jean Leiuaire, Dolet l'imprimeur etTolet (Pierre),
médecin en 1539. (Voir deux pièces de vers latins; l'une,
à la suite du Genethliacum Claudii Doleti          Stephani,
Doleti fîlii, in-4°; l'autre, p. 76, du Francisai Valesii,
francorum régis, fala, du même Dolet qui lui a aussi
adressé des vers latins dans ses Carmina, 1538.


                     CHAPITRE VIL

                     1° Poésie française.

   A la suite déjà nombreuse des poètes lyonnais, il aurait
fallu ajouter les noms qui suivent :
   Bugnin (Jacques de), religieux de l'ordre des Bernardins,
auteur d'un opuscule en vers français : Congié prins du
siècle séculier. (Lyon, 1503, in-4°).
   Autelz (Guillaume des), poète du seizième siècle, dont
les ouvrages publiés sont énumérés dans les bibliot. fr.
de La Croix du Maine et de Du Verdier.
   Gros (André du), médecin.
   Cayne (Claude), libraire à Lyon, dont on a huit odes,