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HISTOIRE LITTÉRAIRE DE TAON. 217 N'existait-t-il pas une salle aux Terreaux ? des estrades, en plein air, pour les représentations de jour? Que de re- cherches intéressantes à faire à ce sujet, soit sur les ac- teurs, soit sur les pièces. La riche bibliothèque, dite de l'Antiquaille, appartenant à François Sala, datait de 1542 ; Etienne Charpin en pos- sédait aussi une en 1550; il aurait fallu compléter, par des recherches, les noms des collectionneurs de la première partie du seizième siècle, comme Pierre Sala et autres, pour lesquels les détails historiques sont insuffisants dans le Mémoire présenté. CHAPITRE V. 5° Histoire. — Archéologie. — Architecture. Parmi les historiens de Lyon, Champier (Symphorien) occupe la première place dans le manuscrit ; on ne veut pas la discuter. Ce savant médecin s'est exercé dans tous les genres de littérature, et l'histoire passe pour être la partie de ses ouvrages la plus susceptible de critiques. Ménestrier ne l'a pas épargné, non plus que Haller ; on aurait voulu savoir en quoi ces critiques étaient méritées. Il aurait fallu compléter la liste de ses œuvres histori- ques , dans laquelle ne figure pas celles-ci : « les Grans « Chroniques des princes de Savoie et de Piedmont, en- «. semble les généalogies et antiquités -de Gaule. » (Lyon, « 1516.)—Histoire des antiquités de la ville de Lyon, » etc. Claude de Bellièvre n'a-t-il composé que le Lugdunum priscum ? Et Christophe Myleu ou Mylœus n'a-t-il publié que son livre intitulé : De Primordiis clarissimee urbis Lugduni commentarius ? Ces ouvrages méritaient d'être consultés par l'auteur du Mémoire, qui n'a cité que l'opinion des contemporains, souvent plus passionnés que justes. Jean Le Maire, qu'il faut écrire Lemaire parce qu'il si-