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    A partir de 1402, les documents relatifs aux annales de
notre ville deviennent nombreux et complets, et ce n'est, à
vras dire, que depuis cette époque qu'il est permis d'étudier et
d'apprécier l'organisation et l'histoire municipales de Poncin.
Avant d'entrer dans l'étude de cet ordre d'idées et de faits,
il est préférable, je le crois du moins, de retracer rapidement
les divers changements subis par la terre de Poncin depuis
1402 jusqu'en 1789. Ces mutations ne se reliant que d'une
manière indirecte à notre histoire communale, n'en pas faire
un chapitre spécial serait s'exposer à rompre, sous le prétexte
d'unité, l'enchaînement de faits qui ne sauraient être sé-
parés.
    Comme on l'a vu précédemment, en cédant au comte
Amé VIII de Savoie la ville et le château de Poncin , Hum-
bert YII de Thoire s'était réservé l'usufruit sa vie durant.
A la mort du dernier sire deViilars survenue peu de temps
avant 1430, Poncin entra une première fois dans la famille
de Savoie, mais pour en sortir bientôt.



   Anne de Chypre, veuve de Louis, duc de Savoie, eut la
terre de Poncin pour son douaire. Après elle, Claudine de
Bretagne, vicomtesse de Bridiers, veuve de Philippe, duc de
Savoie, dame douairière d'Annecy-de-Châteauneuf-en-Valro-
mey, de Poncin et Cerdon, y fit quelque temps sa résidence,
mais vécut trop peu de temps pour remédier aux ruines déjÃ