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40                 HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LYON.

   Les autres typographes dignes de mémoire, sont :
Bacquenois, auteur de deux ouvrages qu'il publia à Verdun
en 1551 et 1558 (1) ; Barbous, Bonhomme, Citoys, dont
la marque consistait en deux mains sortant d'un nuage et
portant, l'une une épée, et l'autre une branche d'olivier
aveccesparoles : Civis inutrumqueparatns;une troisième
main, qui sortait encore d'un nuage, couvrait le tout d'une
couronne (2). Fradin ; les Juntes (3); Juste, à qui l'on
doit la première édition du livre de Rabelais (1535); Harsy,
Nourry dit le Prince ; Jean de la Place. (La marque de ce
dernier était un arbre sous une voûte soutenue par deux
colonnes ; de l'arbre pendait un écusson avec le chiffre.)
Jean de la Porte, échevin de 1548 à 1563 ; Rhy, premier
éditeur de la Bible latine de Sancte Pagninus (1527).
 Sainte-Lucie, avec cette pieuse inscription sur sa marque :
 Oculi met semper ad Bominu-m. Claude Servain, qui
 avait pour armoiries les armes de Lyon; Jean de Tournes,
qui imprima dans cette ville, dès 1544, et dont plusieurs
éditions sont recherchées. Son anagramme était son art
en Dieu ; pour devise, il avait choisi ces paroles célèbres :
Quod tibi fieri non vis, alteri non feceris. Sébastien
Gryphe et Etienne Dolet méritent une mention toute
spéciale.
  Natif de Reutlingen en Souabe, Gryphe ( en latin
Gryphius) mit au jour un nombre considérable d'ouvrages,
presque tous grecs ou latins (4). Des auteurs ont cru

    (1) La Croix du Maine.
    (2) Voir la biogr. lyonn. an suppl.
    (3) Les Juntes avaient un lis pour marque ; quelquefois ils portaient
l'aigle de Blade, imprimeur à Rome.
    (4) Il édita quelques ouvrages hébreux ; les français furent aussi peu
nombreux.