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306 ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES. dont un genou s'appuie sur le sol, a l'air d'implorer son ennemi. On lit dans un cartouche figuré à la partie inférieure de cette composition: A L ENUIE DU—1718—POT. En voici le dessin dû à l'élégant et fin crayon de M. André Steyert qui a déjà publié ce curieux morceau dans le Magasin pittoresque. année 1856. Antérieure de quinze ans à l'arrivée de Joseph Combe à Lyon, cette facétieuse enseigne nous démontre qu'il y avait là un marchand et non un nianufactuiier, et que. par conséquent, aucune fabrique de faïence ne fut établie dans le quartier de Picrre-Scise, dont l'étrangle- ment n'aurait pu, d'ailleurs, se prêter à dos entreprises de cette nature, qui réclament, pour fonctionner à l'aise, des terrains spacieux dont ce lieu est privé.