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               ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES.           293

 à la partie correspondante de l'arrêt obtenu précédem-
 ment par Combe et son associé.
    Au reste, le Consulat se montrait tout disposé à secon-
 der la daine Lemalle dans l'exécution de son entreprise.
 Par une délibération en date du 17 juin suivant, le pré-
 vôt des marchands et les échevins ordonnaient que l'arrêt
 du Conseil d'État, du 22 avril, serait enregistré au bu-
 reau du secrétariat de la ville « pour être exécuté seloo
 sa forme et teneur, et jouir parla dite Françoise Blate-
 ran, femme Lemasle, du privilège, ensemble des droits
 et prérogatives qui lui sont accordés par le dit arrêt, de
 même que par celui du 31 e mars 1733,, cy-devant enre-
 gistré. A l'effet de quoi ils seront signifiés à qui il appar-
tiendra (1), » etc.
    De plus, le Consulat consacra (1737) une somme de
 1,500 livres à la location, pendant trois ans, de « l'em-
placement occupé par la fayancerie établie près Saint-
Clair, pour contribuer au soutien de la dite fabrique (2). »
    Là ne se borna pas la générosité des échevins. Com-
prenant tous les avantages que le public lyonnais tirerait
de l'exploitation d'une fabrique de faïence dans la ville
même, ils subventionnèrent honorablement l'établisse-
ment de Françoise Blateran, qui n'aurait guère pu sub-
sister sans ce patronage, à la fois bienveillant et éclairé.
    C'est ce que nous allons voir par les délibérations sui-
vantes, que je suis obligé, nonobstant certaines répéti-
tions fastidieuses, de reproduire presque en entier, par ce
qu'elles nous signalent des faits nouveaux que je n'au-


  (1) Actes consulaires, BB. 303.
  (2) Actes consulaires, BB. 302.