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i 84 HISTOIRE. prien, quoiqu'il en fût séparé par la Loire. Cette circons- tance lui fit d'abord attribuer le rang de paroisse dis- tincte lors de la formation du département de Rhône-et- Loire, car on voit par la nomenclature que nous avons donnée qu'il faisait partie d'un canton (Saint-Rambert) et son chef- lieu d'un autre ^Sury-le-Comtal). Toutefois, son émancipation ne fut pas de longue durée, car il ne paraît plus isolément après 1790, et faisait certainement partie de la commune de Saint-Cyprien en 1800. La si- tuation d'Andrézieux sur la Loire, au point où vient aboutir la route de Saint-Etienne, lui donna bientôt une certaine importance, qu'accrut encore l'établissement du chemin de fer. Dès 1821 Andrézieux avait demandé à être séparé de Saint-Cyprien, à cause de l'obstacle que présentait souvent le passage de la Loire, opéré alors au moyen d'un bac, et à être réuni à Bouthéon, dont il dé- pendait déjà pour le culte. En vain le conseil municipal de Saint-Cyprien protesla-t-il au nom des habitants d'An- drézieux, en faisant remarquer que le passage de la Loire était gratuit pour tous les habitants de la com- mune, que le chef-lieu du canton de Bouthéon (c'était alors Chazelles) était à quatre lieues d'Andrézieux que toutes ses affaires rattachaient à Saint-Just-sur-Loire et à Saint-Rambert. Une ordonnance royale du 24 juin 1823 opéra la réunion demandée. Mais à peine ce ré- sultat fut-il obtenu qu'Andrézieux s'aperçut des incon- vénients que présentaient son nouveau mariage; peut- être même les avait-il prévus d'avance, et n'avait-il de- mandé son union avec Bouthéon, que pour obtenir son divorce avec Saint-Cyprien. Quoi qu'il en soit, dès l'année 1826 Andrézieux demanda à former une commune Ã