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                    MÉDAILMFJÎ LYONNAIS,                   67

 caisses d'épargne soient administrées gratuitement par
 les notables de la ville, on prélève un demi pour cent
environ pour couvrir les frais de service, ce qui fait que ce
 taux n'est ordinairement que de trois et demi pour cent.
    Les versements ne peuvent être moindres d'im franc
ni excéder trois cents francs du même déposant chaque
semaine.
    D'après la loi du 5 juin 1835, la caisse cessait de re-
cevoir d'un déposant, dès que le maximum des dépôts
par tête s'élevait à trois mille francs. D'après celle du
22 juin 1845, ce maximum fut réduit à quinze cents pou-
vant être néanmoins porté à deux mille francs par la
capitalisation des intérêts. Enfin la loi du 30 juin 1851
l'a encore diminué en le mettant à mille francs.
    Il y a des exceptions pour les militaires qui servent
de remplaçants, pour les Sociétés de secours mutuels et
pour les Sociétés reconnues comme établissements d'uti-
lité publique.
   Voir les décrets du 26 mars 1852, 5 avril 1852 et la
loi du 7 mai 1853. —Le Dictionnaire encyclop. de la
France, l'Annuaire de Lyon, Batbie, etc., etc.




   L'avers de ce jeton offre, dans un encadrement perlé,
les armes de la ville de Lyon (de gueules au lion d'ar-
gent tenant une épée dans la patte dextre). Maisl'écus-