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                    LETTRE A M. ALLMER

   Au sujet de son article sur l'emplacement du lemjjle d'Auguste,
          [inséré dans la Revue au Lyonnais, février 1864.




    Mon cher ami, vous savez avec quelle impatience j'atten-
 dais l'apparition de votre mémoire sur la question de l'em-
 placement au temple d'Auguste, dont j'ignorais la conclu-
 sion, mais prêt, comme je vous l'ai dit, à l'applaudir de mes
 deux mains malades, si je la croyais préférable à la mienne.
 Ge n'est pas sans une certaine émotion, je vous l'avouerai,
 que j'en ai commencé la lecture ; car, plein de confiance
 dans votre érudition et pénétré de mon insuffisance scienti-
fique, je craignais de vous voir tuer mon dernier enfant au
berceau. A tort ou à raison, j'ai élé bientôt rassuré. 11 m'a
semblé que mon livre n'avait rien à redouter de la solution
nouvelle proposée par vous. Votre article renferme beaucoup
de choses dont je ferai mon profil; mais il en renferme aussi
quelques-unes que je ne saurais admetlre, el de ce nombre est
précisément votre hypothèse relalive à remplacement de
l'autel d'Augtfsle. A vous parler franchement, elle nie paraît
même pécher par la base. Permettez-moi d'essayer de le dé-
montrer, non pour satisfaire un vain désir de controverse,
mais pour éclaircir, si c'est possible, un point important de
l'histoire de Lyon, ou pour mieux dire de la Gaule. 11 n'y a
pas là de question d'amour-propre. J'ai proposé une solution;
vous en proposez une autre qui vous paraît préférable; cher-
chons loyalement quelle est la meilleure.