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320               BIOGRAPHIE DU DOCTEUR

 « 1832;" plus, quatre dispensaires et dix-sept pharma-
« cies. L'étranger possède 4,000 homœopathes et
« trente-neuf hôpitaux, dont huit mixtes. »
    On aimait à le ramener sur ce terrain pour partager
son bonheur.
    D'autres fois, il disait, avec une grande modestie :
    « Je n'ai point eu de mérite réel ; c'est la main de la
« Providence qui m'a dirigé : à elle seule revient toute
 « la gloire. »
    Lorsqu'en janvier 1860, l'empereur Napoléon III et
l'impératrice vinrent à Lyon, le comte Sébastien des
Guidi eut l'honneur d'être présenté à Leurs Majestés
par M. le sénateur Vaïsse, administrateur du départe-
ment du Rhône, au magnifique bal qui leur fut offert.
    Le doyen des homœopathes profita de la circons-
tance pour exprimer à l'Empereur combien il serait heu-
reux de voir instituer une chaire pour cette doctrine.
    On serait tenté de croire que cette espérance va bientôt
devenir une réalité quand on voit M. le docteur Nunès,
médecin homœopathe de la reine d'Espagne , venir
s'entendre avec ses confrères de Paris, et non seulement
M. Perrussel, mais tous les ouvriers de la capitale, qui
reçoivent annuellement quarante mille consultations gra-
tuites dans les dispensaires de cette médecine, adres-
ser une pétition au sénat, dans le but d'obtenir un hô-
pital qui fasse à l'homceopathie, en France, une position
officielle.
    Pendant les dix dernières années de la vie de Sébas-
tien des Guidi, la sensibilité de son système nerveux avait
 atteint un degré de délicatesse tel que le moindre té-
 moignage affectueux lui arrachait des larmes.