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176 ÉGLOGUES DE VIRGILE. manifesta, inquit, hortaturVirg. pucrum ut ad matrem arri- deal, non contra ut illi parentes (Firgil. Mar., opéra, cum notis Thom. FarnabH, Amstelod. 1677). —• Adrien Turnèbe, dans ses Adversaria (1. 4, c. 15), l'avait entendu comme Scaliger : arride, puer,malri ut ejds elicias risum ; ridentibus enim puerulis libenter adrident matres ; ride ut arri- deant (parentas). —Le P. Abram, Guyot dit le Bachelier, Ma- rolles, les quatre professeurs, le P. Catrou, Nie. Lalle- mand, etc., adoptent le même sens (2). Aucun n'est plus explicite que Vaillant, traducteur estimé des Bucoliques et dont M. Tissot faisait très-grand cas, au point de lui em- prunter souvent des notes entières, bien, qu'il oublie parfois d'en signaler l'origine : « Voici, dit Vaillant, le sens de ce passage : incipe puer, risu tuo et blanditiis cognoscere ma- trem, cui decem menses attulerunt longa fastidia ; incipe risu tuo et blanditiis malrem cognoscere, etc.; qui suo risu et blanditiis non fecit ut sibi parentes adrideant, hune prse- malura morte raptum nec deus dignatus est mensa, nec, etc. (Eglog.de Firg., Paris, 1724). » Je serais coupable d'oublier ici celui qu'il faut sans con- (2) Arride parentibus, etc. (Virg., Opéra, notis perNicol. Abramum, il- lustrata, 1639). — Commencez à témoigner par votre ris que vous con- naissez votre mère ; . . . . commencez à rire, etc. (Bucoliq. de Virg., trad. nouvelle par Guyot, dit le Bachelier, Paris, 1666, in-18). — Commencez à caresser votre mère avec un tendre souris ; . . . . encore une fois , com- mencez à sourire à votre mère [Poésies de Virg., avec des notes critiq. his- toriq. par le P. Catrou, Paris, 1729, 6 vol. in-12). — « Matrcm agnosecre ipsi arridendo » (P. Virg., Opéra, cum notis breviorib. ad us. scliol, par Nie. Lallcmand, Paris. 174S, in-12). — Sus donc, petit enfant, reconnais- sez votre mère par les ris ;. . commencez à la reconnaître (OEuvr. de Virg., trad. en fr. par ilarolles, Paris, 1662, in-8°). » — < Commencez à con- • naître votre mère par un doux sourire;. . . . commencez à lui sourire. » Il est dit en note • « le poète invite l'enfanta sourire à sa mère (OEuvr. de Virg., lat. fr., par les quatre professeurs, Paris, 1787, in-12), etc , etc..