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454 UNK NUIT I>K DISSOLUTION. MADAME DE FRESNE. Je préférerais faire quelques pas, bien que je ne sois pas sûre encore d'avoir recouvré toutes mes forces. LE VICOMTE. J'y suppléerais, Madame, par l'appui de mon bras, si vous daigniez me faire l'honneur de l'accepter. MADAME DE FRESNE. (Se disposant à partir.) Vous demeurez avec une parente? LE VICOMTE. Une seconde mère pour moi, ma tante, Madame la baronne de Lescure. MADAME DE FRESNE. (Reprenant vivement). Madame la baronne de Lescure... vous êtes, par consé- quent, M. le vicomte de Lescure? LE VICOMTE. Précisément. MADAME DE FRESNE. (Riant). Eh bien, vicomte, vous avez refusé ma main, je refuse votre bras. LE VICOMTE. (Un peu surpris de cette sortie). Accepterez-vous au moins la voiture, Madame?... MADAME DE FRESNE. (En se rasseyant). Avec reconnaissance, seulement je vous deman- derai de me faire prendre ici. LE VI COMTE .v Ici soit, mais il y a confusion de choses ou de personnes, quant à votre main, Madame. • MADAME DE FRESNE. Pas la moindre confusion.... LE VICOMTE. C'est alors une énigme piquante, sans doute, mais dont je n'entrevois aucun moyen de pénétrer le sens, à moins que vous ne consentiez, Madame, à me venir un peu en aide...