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126                 ANISirSME ET ViTALISME.

xw/YiS ) j'ai sous les yeux trois traductions qui sont sem-
blables. Quoique ce soit là une fort mauvaise physiologie,
comme le remarque M. Lordat, peut-on dire plus explicite-
ment qu'il y a en nous deux principes d'action. Que l'âme
soit supérieure au principe vital, l'Ecole de Montpellier ne
le conteste pas, mais encore faut-il bien déterminer les
rapports qui existent entre ces deux principes.
   L'aphorisme vi, section 2, est ainsi conçu : Quicumque,
aliquâ corporis parte dolentes, dolorem non svntiunl, eris
mens (yyœy.Y,) œgrolat. N'est-ce pas la reconnaître la dualité
Et dans le livre de Naturâ hominis :
   Ego autem siesentio, quod sihomo U U esset menti quam
                                           NM
doleret ; neque enim esset, quum unum existât a quo doleal
(Trad. de Foës).
   Ego autem dico, si U U esset homo numquam sane do-
                           NM
 leret ; neque enim esset undè doleret UNUM existens (Trad.
Cornaro).
   Et pour caractériser ce qu'il appelle la nature ou le
principe vital :
   Juvenit natura sibi semper ipsa vias non ex intellectu,
 a nullo edocta.
    Galien a dit dans le même sens : Natures enim animalium
 a nullo doctœ sunt.
    Ainsi l'âme a besoin d'apprendre, et le principe vital trouve
 de lui-même sans éducation les voies qu'il doit suivre.
    Après avoir écarté en quelque sorte l'autoritéd'Hippocrate,
 M. Bouillier dit un mot de Platon, dont il ne trouve pas la
 doctrine, sur ce point, assez explicite, et se range a l'avis
 de ceux qui considèrent Aristote comme le père de Y Ani-
 misme. Or, Barthez qui réunissait une immense érudition a
 sa science médicale, et qui avait parfaitement étudié Aristote,
 prétend que ce philosophe grec était partisan du double
 dynamisme ; qu'il a obscurci à dessein la question, pour