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                 CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE.                   821

   M. Dupasquier prie le Comité d'examiner si les mêmes
conditions de construction se retrouvent dans les fragments
que présentaient les aqueducs de Lyon ou les autres monu-
ments de l'époque romaine.
   Le Comité exprime quelques doutes sur l'authenticité des
inscriptions. MM. D'Aigueperse et Martin-Daussigny n'hési-
tent pas à les regarder comme fausses, parce que les lettres
u'ont pas le caractère antique. La construction de la phrase
n'est pas non plus conforme au style lapidaire de nos monu-
ments épigraphiques, et a une tournure trop française.
   M. Martin-Daussigny pense que le nom de Mariciaini, cité
par M. Dupasquier, doit bien être celui d'un potier gallo-
romain, quoiqu'il soit peu connu des archéologues ; il an-
nonce qu'il fera des recherches a ce sujet.
   Quant aux lampes, d'une forme particulière, citées par
l'honorable membre, M. Martin-Daussigny n'en connaît pas
de semblables dans le musée de Lyon, cependant- bien
riche en ce genre. Il croit que ces lampes étaient de celles
qu'on plaçait sur un lampadaire. Il s'engage, pour les tuyaux
de plomb, a examiner ceux dont la ville possède des frag-
ments et promet de rendre compte de cette étude au Comité.
   M. le Président présente a l'assemblée quelques pièces de
monnaie des Dombes devenues fort rares, ainsi qu'un triens
mérovingien frappé a Isernore.
   M. Martin-Daussigny donne avis de la découverte qu'il a
faite, il y a quelques jours, chez un marchand de curiosités
 de notre ville. Elle consiste dans une plaque de bronze de
40 centimètres de long sur 25 de large, portant en lettres
de relief une inscription ainsi conçue :
                      QUO TANDEM CASU
                      CECIDIT   CAZAL1US
                      UNI LIBERTAS NEC
                   DUM COGNITA SJ1VA_ FUIT
                                             1596 die 17 febru.