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STATUE ÉQUESTRE ANTIQUE. 491 détaillée de la découverte (1), le récit de Millin (2) , la notice du musée de Lyon, année 1808 (3), le compte-rendu des fouilles de 1809, dirigées par Artaud et Flachéron (4), et le mémoire de Comarmond (5), contenant les notes de M. Delorme (6), nous avons pu retrouver, dans les manus- crits de l'Académie de Lyon, le rapport de la Commission qu'elle nomma, le 18 février 1766 , pour examiner ce frag- ment magnifique, rapport dont lecture fut donnée a ce corps savant, dans sa séance particulière du 6 mai, puis, dans sa séance publique du 2 décembre de la même année, par M. Louis Claret de Fleurieu de la Tourette (7), au nom de (1) Lettres de M. P. Adamoli à M. le marquis deMigieu, sur une décou- verte faite à Lyon, le 4 février 1766. La première en date du 25 février 1766, et la seconde à la date du 25 mars suivant. Lyon , Aimé Delaroche. La troisième datée du 20 janvier 1767. Imp. Jean-Marie Bruyset. (2) Voyage dans les départements du midi de la France, tom. I, pag. 444. (3) Par Artaud. (4) Mémoire sur les recherches d'une statue équestre, au confluent du Rhône et de la Saône, en 1809, par Artaud. (5) Antiquités de Lyon ; dissertation sur trois fragments de bronze trouvés à Lyon à diverses époques , par le docteur A. Comarmond, bibliothécaire du Palais-des-Arts. Lyon, imp. de L. Boitel, 1840. Comarmond, dans ce travail , efface tout à fait le rapport de M. de la Tourette pour exagérer rimportance des notes de M. Delorme. C'est d'autant plus injuste, que ces notes, d'xme incorrection extrême , ne contiennent rien qui ne soit beau- coup mieux dit dans le rapport officiel. Le secret de cette préférence de la part du docteur, c'est qu'il est le premier qui ait publié ces notes, dues à l'obligeance de M. Barre. Du reste, le mémoire do Comarmond est telle- ment confus, qu'il sera toujours difficile de l'utiliser. Ni les faits ni les dates ne sont exactement reproduits. (6) Notes manuscrites faisant partie d'un recueil ou journal particulier de' toutes les remarques qui lui paraissaient avoir de l'intérêt. (7) Marc-Antoine-Louis-Clarct de Fleurieu de la Tourette, conseiller à la cour des Monnaies de Lyon, frère du prévôt des marchands et du ministre de la marine sous Louis XVI, fut reçu à l'Académie, en 1754 ; il fut nommé secrétaire perpétuel, classe des sciences, en 1767.