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              ÉLOGE DU I>0CTËim AMÉDÉE BONNET.              165

 tion. Après une année d'externat, il réussit encore au con-
 cours de l'internat, et eut pour maîtres dans les hôpitaux, ses
 eompatrioteSjRicherand et Recamier. Le professeur Trousseau
 qui commençait alors sa brillante carrière, l'associa a ses
 travaux, et publia avec lui plusieurs mémoires de médecine
 et de thérapeutique. En 1831, par un de ces succès qui
  présagent, presque à coup sûr, un grand avenir, il remporta
  e grand prix de l'École pratique. Outre une médaille d'or
 qu'il montrait quelquefois avec un orgueil bien légitime, ce
 prix lui valut la gratuité de ses épreuves devant la Faculté de
 médecine de Paris. Reçu docteur en 18B2 , il revint à Lyon,
 et le mois de mai suivant le vit arriver, par le concours, a
 la place de chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu. Avant d'oc-
 cuper cette haute position , il fit un service d'aide-major ,
 après lequel, placé à la tête du service de chirurgie, il
 occupa, en même temps, la chaire de clinique chirurgicale.
    Reçu, en 1836, membre de la Société de médecine de
Lyon, dont il fut président plus tard, il devint successive-
 ment correspondant d'un grand nombre de Sociétés savantes,
nationales et étrangères. Après avoir été nommé, d'abord ,
correspondant de l'Académie de médecine de Paris, il passa
 plus tard au rang des associés nationaux de ce corps savant.
L'Institut, classe des sciences, lui décerna, en 1854-,
l'honneur le plus élevé auquel puissent prétendre les
savants qui ne résident pas à Paris, c'est-à-dire, le titre de
correspondant, a la place d'Orfila. Enfin, vous vous souve
nez, Messieurs, que votre compagnie, après l'avoir admis
au nombre de ses membres titulaires, l'honora du fauteuil
de la présidence. Je suis loin d'avoir énuméré tous les
titres et toutes les marques de distinction qui lui furent si
justement accordés, mais je dois encore rappeler qu'il fut
nommé chevalier de la Légion d'Honneur, en 1847, et que
l'année précédente, il avait obtenu de l'Institut un des prix