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242                   HÉPONSE A M. L'ABBÉ ROUX.

  « Saint-Galmier paraît avoir été viens Auditiacus, qui lui est
  « donné dans la légende de son saint patron. » J'ai répété cette
 même note en 1834, dans la Revue du Lyonnais, p. 387 (du 2roe
 vol.) ; je l'ai réimprimée en 1853, dans ma Notice historique sur le
 diocèse de Lyon, p. 13. J'ai cru pouvoir me dispenser d'en faire une
 quatrième édition, maintenant surtout que l'attribution est mise
 hors de doute, grâce aux nouveaux arguments que j'ai produits.
    2° 11 est ingrat, car il n'aurait pu songer à mettre Aquœ Se-
 gestœ à Moind si d'abord je n'avais prouvé qu'Icidmagus devait
 être placé à Usson et non à Yssingeaux, comme on l'avait fait
jusque-là; or il ne dit rien de cette circonstance. On voit seule-
 ment, p. 89 de ses Recherches, « que pour lui comme pour moi
 « Usson est Icidmagus.» C'est ainsi qu'il rend justice aux autres.
 Comparez cette phrase louche aux termes précis dont je me suis
 servi à son égard, déclarant moi-même loyalement que je m'étais
trompé, et que je me rangeais à son avis : je suis encore tout
prêt à en faire autant, chaque fois qu'il me sera démontré que je
 suis dans l'erreur, car personne ne tient moins que moi à ses
opinions : je ne tiens qu'à ce qui me semble être la vérité!
   Mais peut-être M. Roux me contestera-t-il un jour d'avoir le
premier placé Icidmagus à Usson, comme il me conteste au-
jourd'hui l'honneur d'avoir découvert un théâtre à Moind. Suivant
lui (qui m'emprunte sans y prendre garde jusqu'à l'orthographe
du nom de cette localité), « De la Mure, dans ses manuscrits, et
« Du Verdier, dans sa Prosopographie, regardaient les ruines de
« Moind comme celles d'un cirque ou d'un théâtre; par consé-
« quent cette découverte leur est due (Revue, p. 315). »
   J'ignore si De la Mure et Du Verdier ont dit quelque part que
les ruines de Moind étaient celles d'un cirque ou d'un théâtre, et
il m'est impossible de vérifier le fait, à la façon vague dont
M. Roux cite, suivant son usage, ses deux autorités (1) ; mais je

   tî) D'après ce que dit M. Roux dans la Revue, c'est dans la Prosopo-
graphie que Du Verdier aurait parlé du cirque ou du théâtre de Moind.
Le renseignement était déjà bien difficile à trouver dans cet énorme
in-folio, si, en effet, il y avait été consigné ; mais voilà que M. Roux se